Le projet

Le projet de la carte participative sur les voies de l’Aquitaine romaine est né en 2017 avec plusieurs objectifs :

  • améliorer les connaissances sur les voies et leur environnement durant l’Antiquité,
  • agir pour la protection de ce patrimoine en danger.
  • rendre plus accessibles les données connues sur le réseau routier antique, notamment auprès de la communauté scientifique à tous les échelons, mas aussi auprès des aménageurs et de tous ceux qui ont à prendre des décisions susceptibles de modifier l’organisation du territoire.
    Pour ce faire, notre équipe apporte une attention particulière à la précision et à l’évaluation de la fiabilité des tracés.

Historique

Le projet a démarré à l’automne 2017. Il est né de la rencontre entre, d’une part, Clément Coutelier, auteur d’une première carte dynamique en 2016 compilant les résultats des travaux de chercheurs sur les voies antiques des Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, et, d’autre part, Sara Zanni, boursière Marie Sladowska Curie à Bordeaux, travaillant sur un projet de SIG sur les voies romaines en général.

Cadre

Les limites géographiques sont celles de l’Aquitaine romaine, de la Loire aux Pyrénées et de l’océan à l’est du Massif Central (Velay). Les limites chronologiques vont de la conquête romaine à la fin de l’Antiquité, après la disparition du royaume wisigothique et la conquête franque en 507 (bataille de Vouillé), ce qui n’empêche pas de prendre en compte d’éventuelles routes préromaines ou médiévales.

Méthodologie

L’objectif, dans un premier temps, est de géolocaliser toutes les traces de route en tenant compte de la hiérarchie routière, des degrés d’incertitude des tracés, et de tous les indices liés à la voie. La contribution directe à la carte en ligne de chaque spécialiste sur sa zone de recherche permettra d’obtenir une cartographie toujours plus complète et précise du réseau viaire de l’Aquitaine romaine. Ainsi, dans un deuxième temps, l’état des connaissances pourra susciter de nouvelles recherches et approfondissements pour compléter et préciser le tracé du réseau, en passant par l’organisation de travaux de terrain et la tenue de réunions thématiques destinées à la publication.

D’ores et déjà les chercheurs souhaitant insérer des données peuvent les intégrer dans la carte dynamique provisoire, dont l’accès est à demander aux référents indiqués dans le document “Fonctionnement du projet”.

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